C’est désormais incontestable, l’huile de CBD est une substance qui ne cesse de monter en popularité. En cause, ses multiples vertus thérapeutiques, parmi lesquelles figurent notamment l’amélioration du sommeil, le soulagement du stress mais surtout la réduction des douleurs inflammatoires.
Bien que ce complément devienne de plus en plus célèbre, peu de gens savent néanmoins de quoi il s’agit précisément, et encore moins seraient capables d’expliquer son processus de fabrication.
Nous verrons au cours de cet article ce que c’est que cette substance, et à partir de quelles méthodes elle est produite.
Qu’est-ce que l’huile de CBD ?
Le CBD est le diminutif de cannabidiol, une substance présente dans les feuilles de cannabis.
Elle y est présente, tant dans les tiges que dans les graines, et est donc extraite à partir de ces deux éléments. Le cannabidiol est cependant pauvre en THC, la substance psychoactive pour laquelle le cannabis est généralement consommé, et qui se trouve plus au niveau des fleurs.
Le cannabidiol n’est pas, comme pourraient se l’imaginer certains, une substance dont les vertus auraient été découvertes récemment. Bien au contraire, son utilisation dans le cadre thérapeutique remonte à au moins 2000 ans.
Les méthodes d’extraction de l’huile de CBD
A présent que nous avons une idée d’où provient le cannabidiol, la question se pose de savoir comment est réalisée son extraction sous forme d’huile.
Plusieurs méthodes permettent d’extraire de l’huile de CBD, plus précisément 3 différentes que nous allons analyser sans plus tarder.
L’extraction par solvants chimiques
C’est largement la méthode la plus répandue, en raison de sa simplicité, mais aussi parce qu’elle est la moins onéreuse, mais nous verrons par la suite qu’elle est loin d’être dépourvue d’inconvénients.
Pour la réaliser, il suffit d’avoir à disposition un solvant chimique liquide (ce peut être de l’éthanol, de l’alcool isopropylique ou encore du butane par exemple), et d’y tremper vos plantes de cannabis. Un processus s’enclenche alors, qui aura pour conséquence de séparer les cannabinoïdes de la plante elle-même.
Le liquide est ensuite chauffé dans le but de faire évaporer le solvant, qui laissera derrière lui les cannabinoïdes tant recherchés. C’est aussi simple que cela, mais ce n’est pas sans désavantage.
En effet, la substance obtenue n’est pas pure, et selon le solvant utilisé, d’autres composants se retrouveront mélangés au cannabinoïdes, comme la chlorophylle par exemple dans le cas de l’utilisation de l’éthanol.
Certaines substances sont bénignes, mais d’autres peuvent avoir des effets nuisibles pour la santé.
L’extraction par CO2
Cette méthode permet d’obtenir un résultat final beaucoup plus pur et propre que la précédente. En revanche, le prix à payer est nettement supérieur, puisqu’il vous faudra être équipé d’un extracteur à circuit fermé.
L’extraction est réalisée, comme son nom l’indique, au CO2, par une série d’opérations complexes que la machine sera chargée de mener à bien, grâce à plusieurs chambres et un contrôle précis de la température et de la pression.
L’extraction par l’huile végétale
nous arrivons à la méthode la plus sûre d’un point de vue sanitaire, même si elle est moins efficace que la précédente en termes de rendement.
Cette opération doit se faire à partir de plantes décarboxylases, et pour ce faire, il suffit de les mettre au four. Ensuite, elles sont mélangées soit à l’huile d’olive, soit à l’huile de sésame, avant d’être chauffées à nouveau. Le tout est ensuite filtré, pour obtenir l’huile de CBD.